29 Jun 2022
Antish Teelwah a animé une conférence de presse, le mercredi 29 juin, entouré de plusieurs entraîneurs, propriétaires de chevaux et l’ex-président de l’Association des jockeys, Dinesh Sooful. Ils ont dressé le bilan des cinq premières journées de courses de la saison 2022.
Parlant au nom des propriétaires, Antish Teelwah a tenu à saluer le nouvel organisateur de courses, la People’s Turf PLC (PTP) qui a pu démarrer la saison en 4 jours. « Il y avait beaucoup de chaos autour du démarrage de la saison 2022. Les propriétaires n’avaient aucune visibilité concernant le futur de l’industrie, mais grâce à PTP, le coup d’envoi a été donné le 5 juin. Définitivement, il y a du ‘fine-tuning’ à faire, mais le plus important a été réalisé », a soutenu Antish Teelwah. Ce dernier considère qu’avec la PTP comme organisateur de courses, il n’y a plus de monopole.
En sus des Rs 10 000 allouées aux chevaux non-placés, il a aussi salué le montant des stakesmoney pour les courses de groupes qui varie entre Rs 300,000 et Rs 600,000. Selon lui, les propriétaires seront soulagés puisqu’ils pourront couvrir 60-70 % des frais si un cheval est aligné des fois sans se placer.
Il trouve très chagrinant que la MTCSL, qui malgré ses 210 ans d’expérience, se retrouve avec des caisses vides et n'autorise pas la PTP d’utiliser ses infrastructures (false rails, loges, boxes, paddock, gradins et photo finish, entre autres).
Prenant la parole, l’entraîneur Raj Ramdin a déclaré qu’il est temps de donner la chance aux autres. « Il faut qu'on arrête de pointer du doigt les autres et qu'on accepte les changements. Il se peut que ces changements soient meilleurs que les conditions qui existent déjà. »
« C’est un soulagement pour tous les acteurs de l’industrie hippique car on ne savait plus quoi faire avec les chevaux qui ne pouvaient retrouver la piste », souligne, pour sa part, Yannick Perdrau. Il affirme que toutes les polémiques qui surgissent sur les réseaux sociaux n’ont pas d’importance. Car, selon lui, « le vrai travail se fait sur le terrain ».
Ainsi, les acteurs de l’industrie souhaitent qu'un consensus soit trouvé au sein des deux compagnies organisatrices des courses afin qu’ils puissent travailler ensemble dans l'intérêt des turfistes, palefreniers et de tous les stakeholders.